Vous pensez connaître la gamme de sneakers Jordan comme des pros ? On vous aide à parfaire votre sujet, car parmi les 37 modèles signatures de la marque, il y en a forcément que vous connaissez moins bien. Et déjà, y’en-a-t-il vraiment 37 ? Réponse juste en dessous !

La Air Jordan 1

La première. La classique. L’indémodable. La Jordan 1 a été la première à porter le nom de MJ, mais pas la première qu’il a porté en NBA, puisqu’il a, au départ, commencé à jouer avec la Air Ship, le temps que la première Jordan soit finalisée. Créée en 1984, et proposée à la vente en Avril 1985, elle est encore aujourd’hui, d’assez loin, la sneakers la plus populaire de la marque, et son coloris original reste le plus recherché, malgré les (trop) nombreuses versions maintenant disponibles.

La Air Jordan 2

Avec son design très spécifique, et, détail important, sans le swoosh sur son flan, la Air Jordan II N’est pas un grand succès. Malgré des paires « made in Italy » à son lancement en 1986, pour assurer une meilleure qualité, le modèle ne satisfaira ni Jordan, ni les clients, qui préféreront encore la 1. Pourtant, au design on retrouve Bruce Kilgore, le papa notamment de la Air Force 1, et Peter Moore. Leur objectif était de faire une vraie « Jordan », et pas une Nike Jordan, d’où l’absence du logo de la marque. Le changement était surement trop radical.

La Air Jordan 3

Alors que Jordan s’apprête à quitter Nike en 1988, Tinker Hatfield sauve la mise avec le design de la Air Jordan III. Le créateur de la Air Max instaure de l’Air visible sur le modèle, ainsi qu’un coloris « Elephant », et réussit ainsi à convaincre Jordan de rester et de continuer l’aventure. Une décision qui portera ses fruits. Si on retrouve au talon un énorme « Nike Air », le swoosh, lui, ne revient pas. A sa place apparait pour la première fois le logo du jumpman, qui deviendra l’icone de la marque Jordan.

La Air Jordan 4

En 1989, le second modèle Jordan créé par Tinker Hatfield voit le jour. Lancée lors du All Star Game NBA de 1989, elle a été la première Jordan a connaître une sortie mondiale, preuve de la dimension prise par la marque. La Air Jordan IV a été conçue avec un mot en tête : la performance. Matériaux plus légers, durabilité accrue, et plus de respirabilité. Une des meilleures de la gamme, sans aucun doute !

La Air Jordan 5

En 1990, Tinker Hatfield, toujours lui, conçoit son troisième modèle pour Jordan, la cinquième paire de la gamme. Inspirée des avions Américains de la seconde guerre mondiale, ce qui explique les « dents » sur le flanc de la semelle, la paire conserve son air visible, et ne sort au départ que dans quatre coloris. A la sortie du modèle, seul Jordan lui même, et 100 autres chanceux qui ont eu accès à une édition ultra-rare, auront le numéro 23 brodé au talon de leur paire.

La Air Jordan 6

La Jordan 6, toujours avec Tinker Hatfield aux manettes de sa création, a un sens spécial pour les amateurs de sneakers. En effet, c’est avec cette paire aux pieds qu’en 1991, Michael Jordan remporte son premier titre NBA avec les Bulls de Chicago. Après les avions, c’est cette fois les voitures qui auront servi d’inspiration pour le modèle, Hatfield prenant des références sur les modèles préférés de Jordan, amateur reconnu de belles mécaniques.

La Air Jordan 7

En 1992, la Air Jordan 7 arrive, cette fois, sans Air visible, un changement par rapport aux modèles précédents. Tinker Hatfield est toujours à la base de la création, avec en ligne de mire, les Jeux Olympiques de Barcelone qui se tiendront cet été là. Comme la Huarache, la Jordan 7 est composée d’un chausson en néoprène, pour un maintien plus fort du pied. L’histoire de la paire sera fortement marquée par la Dream Team qui remportera la médaille d’Or cette année là.

La Air Jordan 8

Pour ce modèle, Hatfield a réussi à faire accepter à Nike que Jordan n’avait plus besoin du swoosh pour exister. Aucun branding Nike, donc, sur la Jordan 8 sortie en 1993, mais des straps de maintiens, qui rendront la paire inconfortable aux personnes avec les pieds larges. Une version basse de la paire a brièvement existé, mais n’est jamais ressortie depuis. On est dans la grande période des modèles « bulky », bien gros, bien costauds, comme les Air Carnivore par exemple, et la Jordan 8 n’échappe pas à la tendance de son époque.

La Air Jordan 9

On continue avec Tinker Hatfield pour la Jordan 9, pour ce modèle un peu spécial : c’est le premier qui sort alors que Jordan ne joue plus. MJ est alors dans sa période « retraite anticipée », et ce sont donc d’autres stars de la NBA qui la porteront sur les parquets, comme notamment Penny Hardaway, BJ Armstrong ou Mitch Richmond. La paire a été designée en hommage à la reconnaissance internationale de Jordan, des messages en japonais, russe, allemand, espagnol, français et swahili apparaissent sur la semelle du modèle.

La Air Jordan 10

La Jordan 10 sort malgré l’absence prolongée de Michael des parquets de la NBA. Il les portera évidemment lors de son retour en 1995, alors qu’elles étaient conçues par Tinker Hatfield comme un hommage au jeune retraité, qui n’était pas censé revenir. Sur la semelle du modèle, on retrouve des stats de Jordan, qui seront donc améliorées par la suite avec le retour du numéro 23 (qui portera alors le 45 quelques temps).

La Air Jordan 11

Attention, modèle culte ! La Jordan 11 a été travaillée alors que Jordan était retraité, et n’est donc originalement pas forcément prévue pour la pratique du basket, ce qui explique la présence de matériaux complètement originaux sur le modèle. On retrouve par exemple un cuir brillant à l’avant, inspiré des décapotables de l’époque, qui devaient rappeler la retraite ensoleillée de Jordan. La paire sera portée dans le mythique Space Jam, ce qui ajoute encore plus à sa légende.

La Air Jordan 12

Sortie en 1996, la Jordan 12 a une inspiration complètement différente : le modèle s’inspire du drapeau Japonais, qui donnera à Tinker Hatfield l’idée de ce modèle minimaliste à contre-courant des autres paires de basket de l’époque, comme la Uptempo par exemple. La Jordan 12 sera la première Jordan équipée de la technologie Zoom Air, pour un amorti encore meilleur, mais aura un défaut : son manque de respirabilité. Sortie en 1997, ce modèle sera le premier sorti officiellement sous la marque Jordan, qui devient alors une entité séparée de Nike.

La Air Jordan 13

Sortie en 1997, la Jordan 13 a la particularité d’exister dès sa création en version haute et en version basse. On la verra notamment aux pieds de Denzel Washington dans « He Got Game », pour les fans de cinéma. Sa semelle est conçue pour ressembler à des pattes de panthères, pour ressemble au « black cat », l’un des surnoms de Michael Jordan. Jordan les portera lors de l’année incroyable des Bulls de Chicago, qui finiront la saison avec 70 victoires, avant de remporter son sixième titre NBA avec le modèle aux pieds.

La Air Jordan 14

Ce modèle sera le dernier porté par Jordan sous les couleurs des Bulls de Chicago. Inspirées par la Ferrari F355F1 que possédait Jordan à l’époque, la paire porte 14 logos Jumpman sur elle, 7 sur chaque pied.

La Air Jordan 15

Toujours avec Tinker Hatfield à la baguette, la Jordan 15 et son design particulier s’inspire des Jets hypersoniques X-15. La languette « sortie » est un hommage à l’habitude que Jordan avait de tirer la langue lorsqu’il jouait.

La Air Jordan 16

Au revoir Tinker Hatfield, bonjour Wilson Smith III. Un nouveau designer, donc, pour la gamme Jordan, est à l’origine de la Jordan 16. Elle reprend quelques éléments de la 11, notamment son cuir brillant, mais ne restera pas aussi mythique. La paire était fournie avec une protection amovible, qu’il valait mieux retirer avant de marcher avec, sous peine de la perdre en chemin.

La Air Jordan 17

Nous sommes en 2002, et Michael Jordan revient une nouvelle fois en NBA, cette fois-ci pour jouer avec les Wizards de Washington. Wilson Smith III a donc la chance de créer un modèle pour his Airness, et e fera pas dans la dentelle. A sa sortie, la Jordan 17 était vendue avec une valise et un CD, un lien avec les inspirations du modèle : le Jazz et les voitures Aston Martin.

La Air Jordan 18

La Jordan 18 sera créée par Tate Kuerbis, qui s’inspirera des chaussures Italiennes et des courses automobiles. Portées par Jordan lors de sa seconde saison avec les Wizards, le modèle a des lacets « cachés », et sortira dans des versions en nubuck, pour lesquelles une brosse de nettoyage sera fournie. Le grand luxe !

La Air Jordan 19

Toujours imaginée par Tate Kuerbris, la Air Jordan 19 est particulière dès sa création. En effet, elle existe en trois versions, une « standard », une basse, et une sans sa « housse de protection ». Elle tient son style du black Mamba (le serpent, pas Kobe Bryant), et reprend elle aussi du cuir brillant à l’avant du pied. Un très joli modèle, parmi les plus confortables de la gamme, mais pas simple à porter, donc peu réédité.

La Air Jordan 20

Pour le vingtième anniversaire de la gamme, Tinker Hatfield a été invité à créer le modèle de l’année, nous sommes alors en 2005. Clairement inspirées des motos et des bottes de racing, la paire est recouverte de symboles représentant des expériences de la vie de Jordan, d’un hommage à son père à des anecdotes liées à sa passion pour le golf, tout y passe !

La Air Jordan 21

Pour ce modèle, c’est un nouveau designer, D’Wayne Edwards, qui fait ses débuts avec la marque. On est sur un modèle minimaliste, qui reprend de nombreux codes des modèles précédents, des voitures de course aux produits de luxe Italiens.

La Air Jordan 22

On repart dans l’aviation, avec comme inspiration pour ce modèle le jet F-22 Raptor. Avec encore D’Wayne Edwards aux manettes, la Jordan 22 intègre un motif camouflage à son talon, et est sortie le jour du 44ème anniversaire de MJ, le 17 Février 2007.

La Air Jordan 23

Qui dit 23, dit forcément édition spéciale, avec ce numéro qui signifie tant dans la légende de Michael Jordan. Pour cela, Jordan fait donc revenir Tinker Hatfield, qui est au design de ce modèle. Pour la première fois, le modèle est conçu en tenant compte du « Nike Considered design », un programme voué à limiter au maximum les déchets et les composants nocifs dans la réalisation du modèle.

La Jordan 23, ou XX3, a vu les process pour augmenter sa qualité se multiplier, pour au final être l’un des plus joli modèle de la marque.

Ce sera aussi le dernier modèle « numéroté » de la marque, jusqu’à la sortie de la Jordan 28 en 2013.

La Air Jordan 28

Officiellement, donc, les Jordan 24, 25, 26 et 27 n’existent pas, bien que Jordan continue, entre 2008 et 2013, à sortir chaque année un nouveau modèle, mais qui prendra alors comme numérotation l’année de sortie du modèle.

Pour les spécialistes, donc, la gamme continue donc en 2013, avec la Air Jordan 28. A son design, on retrouve un duo composé de Tinker Hatfield, toujours lui, et de Josh Heard. Inspirée des bottes de combats militaires, elles sortent lors du All-Star week-end NBA cette année là, et se déclineront même en version Russell Westbrook.

La Air Jordan 29

Sortie en Septembre 2014, toujours créée par Tinker Hatfield, la Air Jordan 29 est une sneaker spéciale, c’est en effet la première paire dédiée à la pratique du basket conçue avec la technologie « Woven », qui lui offre à la fois légèreté et respirabilité. A sa sortie, la Air Jordan 29 est la plus légère de la gamme, preuve de l’avancée technologique au fil du temps. Pour autant, malgré de belles éditions, dont une spéciale Quai 54, le modèle ne convient pas vraiment aux pieds larges, et n’offre donc pas un confort extraordinaire.

La Air Jordan 30

La Air Jordan 30, ou XXX, est un hommage à toutes celles qui l’ont précédée. On retrouve le fameux imprimé « éléphant », le système de traction déjà présent sur la Jordan XX9, et bien d’autres caractéristiques se retrouvent donc sur ce modèle, qui ne restera cependant pas dans les annales.

La Air Jordan 31

Inspiration directe de la Air Ship, ce modèle « banni » de la NBA à cause de ses couleurs hors de la charte de l’époque, la Jordan 31 est sortie de l’imagination de Tate Kuerbis. Réinterpretation et remise au gout du jour du modèle, la Jordan 31 est pleine de technologie, du zoom air à l’amorti au flywire pour maintenir les lacets, mais rend hommage à son inspiration, notamment avec le message « Banned » inscrit sur sa semelle.

La Air Jordan 32

Après la 18, la 19, et la 31, Tate Kuerbis est aussi à la base du design de la Air Jordan 32. Avant sa sortie en Septembre 2017, cette paire a été testée par deux des plus grands représentants de la amrque à l’époque, à savoir Russell Westbrook et Carmelo Anthony.

La Air Jordan 33

Encore Tate Kuebris, avec cette fois-ci la supervision de David Creech, la Air Jordan 33 reprend l’ADN d’innovation de la marque, avec un modèle sans lacets, mais sera un véritable échec, l’un des rares de la marque. Le modèle sera bien trop lourd, trop massif, et ne plaira pas du tout. Son inspiration ? Les tenues des astronautes de la NASA.

La Air Jordan 34

Plus ça avance, moins on a « d’histoire » sur les modèles, qui n’ont forcément pas eu le temps de se construire une légende. Ainsi, la Jordan 34, sortie en 2019, a été conçue pour être « la meilleure sneaker pour la pratique du basket possible ». Semelle conçue pour des changements de direction dynamique, système de maintien du pied repensé, nouvelles matières pour encore plus de légèreté. Un modèle qui détonne par rapport à ses grandes soeurs.

La Air Jordan 35

Descendante directe de la 34, la Air Jordan 35 reprend et améliore le modèle précédent, pour ne sneaker inimitable. On retiendra notamment l’édition « Paris », qui avait été portée par Nicolas Batum, qui s’inspirait des monuments et structures de la Capitale.

La Air Jordan 36

On reste dans cette lignée, qui en plus de plaire convient très bien aux athlètes qui la portent, pour la Jordan 36. Encore un peu plus légère, avec un maintien encore meilleur, on est sur des paires qui ne seront pas du tout pour le lifestyle, mais bien pour la pratique du basket-ball.

La Air Jordan 37

Dernière en date au moment ou je rédige cet article, la Jordan 37 est la dernière sortie de la gamme. On est sur un modèle encore plus technologique, avec des matériaux plus légers, et aussi plus respirants, qui s’inspire des exploits de Michael Jordan en 1988 et 1991. Construite pour soutenir les accélérations, les changements de direction, et les amortis des sauts, elle redistribue aussi l’énergie dans le pied, ce qui protège supposément encore mieux des blessures.