JD Sport pas impacté par les tarifs Américains…pour l’instant ?

Le groupe JD a divulgué ses chiffres, et se montre finalement peu impacté par les tarifs douaniers américains. Pour autant, l’enseigne se dit « nerveuse » face au comportement consommateur, et à la baisse de moyens des clients.


Des revenus en hausse pour JD Sport

Sur la première moitié de l’année fiscale du groupe, ses revenus ont augmenté de 18%, atteignant 5,94 milliards de livres Sterling. C’est évidemment très bien, mais le groupe note tout de même une baisse dans ses activités en Amérique du Nord, un signal qui sème le trouble.

Si les tarifs Américains ont eu un impact limité sur JD, c’est aussi parce que le groupe avait acheté la majorité de ses stocks avant les décisions du gouvernement US.

Pour la seconde partie d’année, c’est un vrai sentiment d’incertitude qui domine.


Les plus jeunes comme point de doute

Le CEO de JD, Régis Schultz, a exprimé les doutes du groupe face à un vrai enjeu, celui du pouvoir d’achat des plus jeunes. Je ne vais pas vous apprendre que les sneakers et le sportswear sont fortement portés par les jeunes générations, mais celles-ci rencontrent une vraie diminution de leur pouvoir d’achat.

En Europe comme au Royaume-Uni, JD note les premiers effets négatifs du chômage des plus jeunes, qui forcément, dépensent moins dans ces achats non prioritaires.

Ajoutez à cela les tarifs Américains qui ont déjà provoqués des hausses de prix chez les marques, et vous comprendrez que malgré un très bon premier semestre, le groupe doute du résultat final de son année.


JD en Amérique du Nord

Continent capital dans la guerre des revendeurs des sneakers, l’Amérique du Nord est aussi très compliquée à conquérir.

Après d’excellents débuts, et une expansion exponentielle, cela commence à se compliquer. Sur le semestre, le groupe a vu ses résultats baisser de 2,6%, atteignant « seulement » 1,13 milliards de livres Sterling. Les résultats ont été « sauvés » notamment par les ventes de vêtements via les canaux digitaux du groupe, preuve que les Sneakers, elles, sont en vraie régression.

Pour autant, JD conserve un bel espoir de reprendre sa progression sur cette zone géographique.


Les sneakers moins en vogue

Régis Schultz a profité de cette parution de résultats pour nous donner des infos sur le marché des sneakers.

Pour résumer son propos, ce qui fonctionne en ce moment, ce sont les modèles de running. Il a notamment cité Saucony, Salomon, On Running, Asics, adidas et Nike. Ça fait donc beaucoup d’acteurs pour un gâteau à partager dont la taille diminue.

Et à part ça ? Rien, ou presque. Le monde des sneakers connaît une vraie crise, et les augmentations des prix combinées avec la baisse d’intérêt des consommateurs pour ce domaine qui peine à se renouveler pourrait déclencher une vraie tempête, et faire couler quelques uns de ses acteurs.


En savoir plus sur Sneakers Culture

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire