Depuis plusieurs années, les sneakerheads se plaignent des modalités pour obtenir les paires. De l’ancienne époque ou il fallait camper devant les boutiques, aux ères plus récentes ou il fallait affronter les bots durant les tirages au sort, rien ne semblait vraiment convenir. Et voilà que Nike va donc proposer un nouveau système, qui va mettre à mal la patience des collectionneurs.
Nike se lance dans la pré-commande
Pour parer aux méthodes deceptives en place, Nike a donc lancé pour la seconde fois son système de pré-commande, appelé « Snkrs Reserve« , pour les prochaines Kobe Protro 3 Christmas. Il avait déjà été testé sur les sneakers inspirées de l’univers des jeux vidéos il y a quelques mois.
Le fonctionnement est tout simple, puisqu’il s’agit de passer commande….avant la production de la paire. De quoi s’assurer de recevoir la paire, à condition d’avoir la patience de l’attendre. Attention tout de même, Snrs Reserve est limité à une participation par personne, et reste limité en quantité aussi.
Une fois passée, la réservation vous annonce une date lointaine, ici le 24 Décembre, mais la marque s’engage à vous envoyer vos sneakers dès qu’elles seront prêtes.

Un système pour éviter la rupture
Pour Nike, le système est parfait. Ils encaissent l’argent avant de lancer la production, sont sûrs de ne pas garder des paires sur les bras, donc pas de surstock ni de produits qui restent des mois en magasin. C’est aussi un bon moyen de mesurer en temps « réel » la popularité d’un modèle.
Pour le consommateur, ça « assure » d’avoir la paire, mais ça demande d’avancer l’argent, et aussi de la patience. Pour autant, New Balance le fait sur plusieurs de ses collaborations avec Aimé Léon Doré notamment, sans que cela ne freine vraiment la popularité de ses modèles.
Une idée parfaite pour les modèles en 3D ?
Si aujourd’hui, le frein principal de ce modèle est la durée d’attente, demain, cela pourrait se corriger.
Avec ses nouvelles usines, On Running, par exemple, annonce une durée de 6 minutes pour créer une chaussure. Autant dire que l’on pourrait fonctionner presque en flux tendu, et les marques ne créeraient alors que des paires déjà vendues. Plus de surproduction, moins de pollution et de transport, mais cela c’est évidemment dans un monde idéal, qui ne sera jamais atteint à 100%.
A voir si les fans de sneakers répondent bien à cette nouvelle méthode, et si elle perdure et se généralisé chez d’autres.
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