En France, elle passerait très probablement inaperçue en descendant les Champs Élysées. Aux États-Unis, il s’agit de l’une des plus grandes stars du moment, et son impact n’a pas échappé à Nike. Je vais vous parler de Caitlin Clark, qui vient de signer avec le swoosh pour un montant dont on dit qu’il dépasserait les 20 millions de dollars.
L’équivalent de Wemby en WNBA
Si le titre est un très réducteur pour le talent de Caitlin Clark, il vous permet de situer le niveau de folie qui entoure celle qui a été choisie en N°1 lors de la dernière draft en WNBA.
Caitlin Clark génère tellement d’intérêts aux États-Unis que Ice Cube lui a proposé plusieurs millions de dollars pour qu’elle participe à sa ligue, le Big 3. Mieux encore, les équipes de WNBA qui vont recevoir sa franchise, les Indiana Fever, s’organisent toutes pour trouver de plus grandes salles pour répondre à la demande, tant les attentes sont fortes.
Par exemple, les Washington Mystics ont déplacé leur rencontre à la Capital One Arena, une salle de 20.000 places, contre 4.200 dans leur salle habituelle. Caitlin Clark est très probablement l’une des deux stars émergentes du basket, avec Victor Wenbanyama.
Pour bien comprendre l’effet Caitlin Clark, la finale NCAA, ou elle s’est finalement inclinée avec son équipe face à South Carolina, a rassemblé plus de 18,7 millions de spectateurs aux États-Unis, soit plus que la finale de la dernière coupe du monde de football par exemple.
Un contrat et des sneakers à son nom
Nike a donc sauté sur l’occasion, battant la concurrence de adidas et Under Armour, deux marques qui avaient elles aussi proposé des offres très lucratives à Caitlin Clark.
En plus du montant très important du contrat, on sait déjà que Clark aura le droit à une paire de sneakers à son nom, une rareté dans le monde du basket féminin, qui est aussi la preuve que Nike comprend l’importance de créer des produits dédiés aux femmes, plutôt que de leur imposer des modèles prévus pour les hommes en pointures adaptées.
Caitlin Clark va donc être une des futures images de la marque au swoosh, peut être dès les prochains Jeux Olympiques. En effet, celle qui est devenue la meilleure marqueuse de l’histoire de la NCAA, le championnat universitaire Américain, pourrait bien faire partie de la sélection des États-Unis à Paris.
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