Nous en parlions l’an dernier, FootLocker s’était fixé des objectifs de progression et de croissance à horizon 2026.

Seulement, face au ralentissement net du marché de la sneakers, le groupe a annoncé conserver les mêmes objectifs, mais les décaler de deux ans, visant ainsi 2028 comme date butoire.

Un parc de magasin à reconstruire

Dans ses nouveaux objectifs, FootLocker vise une progression de 9,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en retravaillant son offre et les marques distribuées, ainsi que son parc de magasin.

Ainsi, FootLocker veut travailler sa présence en dehors des centres commerciaux, des zones moins dynamiques aux États-Unis notamment, mais en Europe aussi, tout en maximisant la fidelisation de ses clients, notamment en utilisant les nouvelles technologies pour améliorer le parcours des clients du groupe.

Si les objectifs sont décalés de deux ans, c’est à cause d’une année 2023 encore moins bonne que prévue, même si la mise en place de la nouvelle stratégie a débuté.

Aux États-Unis, le groupe a fermé 113 points de ventes, notamment des magasins « Champ’s », une autre marque du groupe, et en a ouvert 29, en plus de la mise à jour de 66 points de ventes déjà existants.

Des nouvelles marques de sneakers à travailler

Dans le nouveau plan de FootLocker, un élément important, la volonté de diversifier les marques distribuées.

Trop impacté par les fluctuations et les décisions stratégiques de Nike, le groupe cherche donc à diminuer l’impact de la marque au swoosh dans ses résultats.

Pour le moment, l’offre de produits non-Nike chez FootLocker est montée à 40%, en ligne avec les premières annonces du groupe.

Ainsi, adidas, New Balance, Hoka, On Running mais aussi Ugg et Crocs sont les marques que le groupe va chercher à faire progresser. Il me semble assez surprenant de ne pas voir Asics dans cette liste, mais peut être ne s’agit-il que d’un oubli dans la communication de FootLocker.

Reste à voir l’impact qu’auront ces décisions pour FootLocker, qui est en difficulté aux États-Unis avec l’émergence de JD Sport notamment, et qui disparaît peu à peu en Europe, une zone que le groupe avait annoncé ne pas prioriser pour le moment.