Connaissez-vous les Fast Rider de Puma ?

Modèle créé au début des années 1980, les Fast Rider sont au départ imaginées pour la course à pied, comme leur nom l’indique, « Fast Rider » signifiant « coureur rapide« .

Leur sortie marque un tournant dans les créations Puma, avec une toute nouvelle méthode de traction, assez clairement visible sur la semelle du modèle.

A cette époque, Puma est fermement implantée dans le running sur piste, notamment avec ses modèles à pointes. Et les modèles « héritage », dérivés des pointes pour devenir des paires pour courir sur route, arrivent donc pour diversifier encore l’offre de la marque.

Nous sommes à une époque où Puma et adidas se disputent la suprématie dans l’équipement des athlètes. On rappelle souvent l’anecdote de Armin Harry, athlète Allemand, qui remportera le 100m des Jeux Olympiques de Rome Puma aux pieds, et qu’adidas paiera pour qu’il porte un modèle de la marque aux trois bandes sur le podium lors de sa remise de médailles.

En 1980, lors de sa sortie, la Fast Rider est un modèle de performance. La paire ne pèse que 279 grammes, un exploit pour l’époque, et est acclamée par tous les spécialistes.

La gamme des modèles de Rider de Puma, avec la Fast, la lite, et d’autres encore, va devenir la référence pour les courses en extérieur avec leur semelle si spécifique, qui apporte une traction encore inégalée à cette époque. La gamme s’adresse alors autant à la course sur route qu’au trail, créant ainsi une large offre de sneakers pour la course en général.

La Fast Rider, en particulier, fait grand bruit. Il s’agit tout simplement de la première paire conçue pour la course sur les routes proposée en Allemagne, ce qui place le modèle comme un vrai jalon historique de l’histoire des sneakers.

Malgré son apparence très particulière, la Fast Rider a été rééditée à plusieurs reprises par Puma, qui en a bien évidemment fait un modèle lifestyle, mes technologies de l’époque étant maintenant désuètes.

Transformé, repensé, ce modèle a notamment inspiré les Easy Rider, entre autre. A voir s’il fait partie des paires que Puma decidera de faire revenir en 2024.