Social Status, de la sneakers au blanchiment d’argent ?

On savait que le milieu de la sneakers était riche en rebondissement judiciaire, et était parfois habité par des pratiques à la limite de la légalité, mais ce qui vient de se passer aux revendeurs A ma manière et Social Status dépasse l’entendement.

Adidas social status

Une plainte pour fraude et blanchiment

Il y a quelques jours, une plainte a donc été déposée dans un tribunal de Caroline du Nord, plainte expliquant que James Whitner, propriétaire notamment des deux boutiques citées au dessus, a revendu pour plusieurs millions de dollars de sneakers à des ressortissants Chinois, qui menaient par cet intermédiaire un processus de blanchiment d’argent.

Suite à différentes perquisitions, près de 1,2 millions de dollars en espèce ont été saisis chez Antwain Freeman, un ami proche de James Whitner. Une prise qui n’augure rien de bon, même si pour le moment, personne n’est évidemment déclaré coupable de quoi que ce soit.

Le groupe de James Whitner ne semble toutefois pas touché directement par l’enquête, puisque jusque là, aucune plainte directe contre eux n’a été déposée. Le groupe a même publié un communiqué expliquant qu’il collaboré activement avec les autorités Américaines pour faire progresser l’enquête.

Une plainte déposée par…. Nike ?

Toute cette histoire serait partie d’une plainte déposée par une entreprise de sneakers basée dans l’Oregon (dont le nom n’a pas filtré, mais…), qui dénoncerait une rupture de contrat. Sans trop entrer dans les détails, le contrat entre Whitner et cette compagnie lui interdisait de vendre les produits en dehors des États-Unis, clause qui n’a pas été respectée.

Le magasin Social Status

Mais Nike, qui n’a pas commenté l’affaire, continue de teaser ses collaborations avec Social Status, et A ma manière, ce qui rend vraiment cette affaire très étrange.

On aurait donc une plainte déposée par une firme non-identifiée, disant que Freeman et Whitner auraient donc utilisés leurs sneakers pour aider au blanchiment d’argent d’une organisation Chinoise, qui enverrait de l’argent sale pour acheter des baskets puis les revendre plus chères encore sur le marché du resell.

Et évidemment, l’argent de l’organisation Chinoise serait issu d’activités illégales, allant du racket à la prostitution.

On est donc dans un tout autre niveau que les habituelles disputes de copyright ou de dépôts de brevets, on se rapproche plus des Affranchis que de Space Jam, preuve que la Sneakers Culture peut vraiment mener à tout !


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