Il y a quelques années, croyez-le ou non, mais les Stan Smith étaient tendances. Avant d’inonder le marché et de devenir des baskets « passe-partout », les Stan étaient une vrai paire sympa, accessible, et pilier de la sneakers culture.

Mais avec la multiplication des versions, des rééditions, des collabs pas toujours inspirées, la Stan est devenue une paire « honnie », considérée comme le modèle porté par ceux qui jugent que les sneakers ne sont pas respectables, mais que celles-la, quand même, ça va, car pas trop connotées « street culture ».

Forcément, la paire a peu à peu perdu de sa superbe. Les « nouveaux » clients ont découvert New Balance puis Autry et des autres marque de niche qui leur permet de mettre de sneakers qu’ils jugent « acceptables », et les sneakerheads sont eux passés à autre chose il y a bien longtemps.

Mais voilà, cette année, la marque BAPE, pilier de la culture, célèbre ses 30 ans. Et après avoir travaillé sur la Forum, sur des montres G-Shock, voici que la marque nous propose une édition anniversaire de Stan Smith.

Des Stan Smith Bape

Adidas et Bape nous proposent donc deux coloris de cette Stan Smith Bape, créés spécialement pour célébrer les 30 ans de la marque Japonaise. On a une version blanche, et une version noire, toutes les deux recouvertes de motifs du célèbre Camo Bape, avec un talon qui reprend ces couleurs.

Les écritures dorées ajoutent une vraie touche sympa aux modèles, qui restent dans le classique, en ajoutant un petit twist finalement assez discret. Est-ce que ça révolutionne la Stan ? Pas vraiment. Est-ce que ça la rend plus sexy ? Meeeeh.

On reste loin du meilleur travail de Bape, on pourrait même dire que l’on s’approche ici du strict minimum. Alors, oui, les fans du label vont foncer sur les paires, mais à 160€ la paire (oui, vous avez bien lu), on est en droit d’attendre plus tout de même.

Si cela permet de remettre un peu de lumière sur la Stan chez les collectionneurs, c’est très bien, mais ça reste quand même un peu léger pour rebooster ce modèle, qui, trimestre après trimestre, s’enfonce dans une triste monotonie.